La Vie Parisienne
Acte 1 : La gare du Chemin de fer de l’Ouest
Raoul de Gardefeu et Bobinet se sont brouillés pour la grisette Métella. Aujourd’hui, ils attendent chacun son retour, mais elle se présente au bras d’un troisième amant et feint de ne pas connaître ses deux soupirants. Que faire ? Raoul et Bobinet se réconcilient et décident de se remettre à fréquenter les femmes du monde. Gardefeu reconnaît son ancien domestique devenu guide du Grand Hôtel. Ce dernier attend un couple de suédois qui vient découvrir la “Vie Parisienne”. Moyennant une honnête rétribution, le guide accepte de céder sa place à Raoul, qui accueille donc le baron de Gondremark et Madame la Baronne. L’acte se termine avec l’arrivée d’un riche Brésilien, bien décidé à se ruiner joyeusement en profitant au maximum lui aussi de “La Vie Parisienne”.
Acte 2 : Un salon chez Gardefeu
Le baron demande à être mis en relation avec une certaine Métella, qui justement se présente. Elle fait la connaissance de la baronne, puis de son époux auquel elle promet un rendez-vous, et se retire en jurant de se venger de Raoul.
Avec la complicité de Bobinet, Raoul envisage de faire inviter Gondremark à une soirée à laquelle la baronne ne sera pas conviée. Ce qui lui donnera le champ libre pour lui faire la cour.
En attendant, le baron, ayant exigé de souper à la table d’hôte, Raoul invite en catastrophe ses voisins dont la gantière Gabrielle et Frick le bottier. Tous ces convives animent une soirée des plus farfelues.
Acte 3 : L’Hôtel de Quimper-Karadec
Le baron est donc invité à une soirée dont les invités sont Bobinet, déguisé en amiral suisse, Pauline, la femme de chambre et tous les domestiques. Gondremark est vite subjugué par Madame l’Amiral, alias Pauline. La soirée se poursuit dans une fantaisie échevelée, pour se terminer par un cancan endiablé.
Mais la rancune de Métella est tenace. A la sortie de l’Opéra, elle se fait reconnaître de la baronne et lui apprend la duplicité de Raoul.
Acte 4 : Un salon dans un restaurant
Le baron est furieux de la supercherie dont il a été l’objet. Il a un rendez-vous avec Métella qui se présente suivie d’une femme masquée. Au même moment arrive une bande joyeuse emmenée par notre Brésilien du 1° acte, accompagné par Gabrielle, sa dernière conquête. Voici enfin Gardefeu et Bobinet. C’est l’instant des explications. Admettant qu’il s’est bien amusé, et reconnaissant sa femme dans la dame masquée, Gondremark passe l’éponge. Métella s’approche de Gardefeu et Bobinet s’approche de Métella. Toute la compagnie s’en va souper en célébrant “La Vie Parisienne”.
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Le galop du « Cancan » épidémique
Après l’embrasement de la révolution de 1848, l’élaboration du Second Empire accorde un triomphe à « Orphée aux Enfers ». De ce processus jubilatoire, le cabaret montmartrois nous restitue le refrain oiseleur du
« Pierrot Siffleur », alors que l’ambiance délirante du French Cancan électrise l’ouverture du bal du Moulin Rouge. Du coup, au printemps 1866, Offenbach termine à 47 ans la partition de la « Vie Parisienne ».
L’effet de créativité, voire le sauté d’envolée des ballets va promouvoir, le 12 septembre de la même année, l’état civil de la première comédie musicale américaine « The black Croock », spectacle décapant dans lequel le producteur utilise à New York le galop de cent danseuses parisiennes.
Dans cette optique des épopées parodiques du Paris-Prestissimo, ELSA plante le décor et le bâti lyrique d’un opéra bouffe exigeant.
Jacky-Claude LUGAND
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Les dates des spectacles
– 11 et 12 février 2012
– 18 et 19 février 2012
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La Vie Parisienne
Opéra bouffe en 5 actes de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, musique de Jacques Offenbach.
Création à Paris, théâtre du Palais-Royal, le 31 octobre 1866.
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Les airs…
Acte 1
Chœur d’entrée ” Nous sommes les employés de la ligne de l’Ouest ” ; Chœur et entrée de Métella ” Connais pas ” ; Bobinet et Gardefeu ” Elles sont tristes les marquises ” ; Gardefeu ” Ce que c’est pourtant que la vie ” ; Trio Gardefeu, le baron, la baronne ” Jamais foi de cicérone ” ; Cœur, rondo du Brésilien et final I
Acte 2
Duo de la gantière et du bottier ; Couplets du major ; Couplets du baron ” Je veux m’en fourrer jusque-là ” ; Rondo de la lettre (Métella) ; Couplets du major (Frick) ; Chœur, couplets de Gabrielle ” Je suis veuve d’un colonel, air tyrolien et final II
Acte 3
Chœur ; Sextuor ” Donc, je puis me fier à vous ” ; Pauline et le baron ” L’amour est une échelle immense ” ; Couplets de la Parisienne (Gabrielle) ; Septuor ” Votre habit a craqué dans le dos ” ; Ensemble et final III
Acte 4
Chœur ” Bien bichonnés et bien rasés ” ; Couplets d’Alfred ” Fermons les yeux ” ; Métella ” C’est ici l’endroit redouté des mères ” ; Chœur, duo de la gantière et du Brésilien ; Final IV.