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Nos 30 ans dans le Berry Républicain…

Interview de notre président dans le Berry Républicain du 6 janvier 2015 : 
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“La troupe d’opérette amateur l’Espoir lyrique saint-amandois (Elsa) souffle en 2015 sa trentième bougie. L’occasion pour son président, Jean-Marc Verger, de revenir sur le parcours de l’association.
Interview

Créé en 1985, l’Espoir lyrique saint-amandois (Elsa) séduit le public local avec ses opérettes. Rencontre avec Jean-Marc Verger, son président.

Dans quel contexte cette association a-t-elle été créée ? Avant Elsa, il existait à Saint-Amand une association similaire, la Lyra Comedia, qui avait été fondée dans les années 1950 par la chorale de l’église de l’époque. Cette association a existé jusqu’au début des années 1980. Après sa disparition, certains de la troupe – dont nous faisions partie, mon épouse et moi (Chantal Verger, metteuse en scène à Elsa, NDLR) – ont tout simplement décidé de reprendre le flambeau. Elsa a ainsi vu le jour.

Vous vous définissez comme une troupe d’opérette. De quoi s’agit-il exactement ? L’opérette a la particularité d’être un art vraiment complet qui mêle la danse au chant, en passant par le théâtre et la musique. Il est réputé « populaire » par rapport à l’opéra et a aussi la particularité d’être joyeux. Les histoires racontées ont des fins heureuses.

Les membres d’Elsa sont tous amateurs ? Oui. Même s’il nous arrive quelque fois de faire appel à un professionnel lorsque certains rôles sont trop difficiles. Mais la plupart d’entre nous sommes profs, infirmiers, étudiants ou travaillons dans l’administration. Il y a un peu tous les âges. Cela va de sept à soixante-dix ans ! Et, en tout, entre les musiciens, les comédiens-chanteurs-et-danseurs (certains font un peu de tout), ceux qui s’occupent des décors…, nous représentons à peu près quatre-vingts personnes.

Et qu’allez-vous faire, du coup, pour les trente ans de la troupe ? Chaque année, nous montons un spectacle. Mais cette fois, nous changeons un peu en proposant une opérette disons plus moderne par rapport à notre répertoire habituel. Il s’agit d’une opérette marseillaise, Un de la Canebière,qui date de 1935, et à laquelle a notamment participé le compositeur Vincent Scotto, pour la musique. Avec des chansons comme le Plus Beau Tango du monde ou Cane… Cane… Canebière… Pour la partie ballet, nous travaillons aussi avec l’association Sam danse.

Pouvez-vous nous raconter l’histoire en deux mots ? Les héros sont des pêcheurs marseillais. Pour séduire des filles, un soir, deux d’entre eux se font passer pour les dirigeants d’une sardinerie (usine de préparation des sardines). Ce qui donne lieu, bien sûr, à toute une aventure.

Pourquoi avoir choisi cette oeuvre pour l’anniversaire d’Elsa ? Parce que, justement, elle change de notre répertoire habituel. C’est la première opérette marseillaise que nous mettons en scène. Le côté décalé, aussi, nous a séduits, le fait de faire jouer une opérette marseillaise à des Berrichons (rires) ! Et puis, nous choisissons également une oeuvre adaptée aux capacités de notre troupe.

Cette oeuvre présente-t-elle certains défis pour ce qui est de la mise en scène ? Eh bien il a fallu créer des décors adaptés à Marseille. Nous avons par exemple prévu de représenter, en toile de fond, un port avec une vue sur Marseille et sa « Bonne Mère », la basilique Notre-Dame de la Garde… Les comédiens doivent par ailleurs prendre l’accent du coin, ce qui n’est pas simple ! On a même regardé des livres spécialisés pour maîtriser le vocabulaire et la prononciation de certains mots.

Quand cette opérette sera-t-elle visible ? Nous répétons tous les samedis depuis le mois de septembre, et les samedis et les dimanches depuis novembre. Les représentations auront lieu en février, à la Cité de l’or. Il y en aura cinq très exactement.

Pratique. Les représentations auront lieu samedi 14 février à 14 h 30, dimanche 15 à 14 h 30, samedi 21 à 14 heures et 20 h 30 et dimanche 22 à 14 h 30, à la Cité de l’or (145 rue de Cannetille). Réservations auprès de l’office de tourisme au 02.48.96.16.86 à partir du 12 janvier. Tarifs : 24 euros ; 22 euros (groupes à partir de quinze personnes) ; 12 euros (moins de douze ans).

Julia Gaulon. 06/01/15
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