“Depuis septembre et jusqu’au mois de février, la troupe d’Elsa répète deux fois par semaine
Dans la salle des Carmes dimanche, c’est jour de répétitions pour la troupe d’ Elsa. Sur la scène, des jeunes filles, bouquet de violettes à la main, règlent une chorégraphie sous l”il bienveillant de la metteure en scène, Chantal Verger. « Aujourd’hui, explique Jean-Marc Verger, président de l’association, ne sont présents que ceux qui ont du texte. On ne fait pas venir les ensembles, si c’est pour qu’ils fassent banquette. Ça use les bonnes volontés. »
Elsa, pour Ensemble lyrique saint-amandois, s’est fait une spécialité : l’opérette. « Ce qui est bien avec l’opérette, poursuit le président, c’est que tout le monde y a un emploi : gros, petit, grand, maigre, tout le monde. L’opérette, c’est comme la vie. On a besoin de gens qui chantent, et d’autres qui chantent moins. »
Cette année, Elsa a choisi de monter Violettes impériales, un succès créé en 1947 (lire ci-dessous). Un spectacle qui une fois de plus, respire la bonne humeur. « Si on barbait le public, on n’existerait plus depuis longtemps. »
Or les créations d’ Elsa, année après année, connaissent toujours le même succès et rassemblent deux milles spectateurs en moyenne, en cinq spectacles à la Cité de l’or. « Chaque fois, c’est un pari. On se demande si on va remplir. »
La bonne humeur est déjà palpable lors des répétitions : « Il faut absolument que l’engagement associatif reste convivial. Si on se prend la tête, c’est fini. On doit pouvoir rire de nos bêtises. » Alors forcément, il y a des moments où les répétions avancent à pas de géant, et d’autres où les chanteurs peinent à se concentrer entre deux fous rires. « Et puis souvent, on vient à Elsa en famille, souligne Jean-Marc Verger. Les couples amènent leurs enfants, qui s’amusent comme des fous au fond de la salle. Ils partagent notre passion. »
Le spectacle rassemble quatre-vingts amateurs : quarante chanteurs (solistes et ch’urs), vingt-cinq musiciens, plus les techniciens, les costumières… « On reçoit les costumes une semaine avant. Ce qui fait que notre première répétition en costumes, c’est la générale. La couturière est sans costume, mais dans les décors. » Des décors très Napoléon III cette année, dont la construction est supervisée par l’incroyable Amador Castaner.
Pratique. Représentations d’ Elsa samedi 15 février à 14 h 30, dimanche 16 à 14 h 30, samedi 22 à 14 heures et 20 h 30, dimanche 23 à 14 h 30. Réservations à partir du 27 janvier à l’office du tourisme.”
Merci à Marie-Claire Raymond, du Berry Républicain, le 12/12/2013